11 juil. 2007

Trip Ouganda 2007

Il a fallu attendre une année avant de retrouver ces paysages magnifiques, ces gens adorables et ces vagues parfaites.
J’ai atterri il y a 4 jours à l’aéroport d’Entebbe. Dès la sortie de l’avion les odeurs des tropiques vous font tourner la tête et l’humidité vous fait suffoquer.
Pour récupérer ces bagages, pas de complications : il n’y a qu’un seul tais roulant !
Il faut ensuite payer le VISA d’entrée (50$) et rejoindre le taxi qui vous attend ; en général c’est la que la négociation commence.
J’entre dans le van aux environs de 23h, la radio est allumée et une musique caractéristique du pays sort des enceintes poussiéreuses.
Sur la route (ou « demi-route » car la moitié est toujours en travaux) on croise des voitures sans lumière, des villageois marchant sur le bas-côté, des matatus (transports publics) qui doublent en triple file et des boda-boda (moto taxi) qui jouent aux bolides ougandais. Ici la vie reste la même une fois le soleil couché. Au milieu du trajet on heurte de plein fouet un boda-boda qui traverse au dernier moment. Celui-ci est éjecté de son véhicule malgré que mon chauffeur soit passé de 100 km/h à 20 km/h en une seconde. On ne s’arrête pas… le conducteur regarde rapidement dans le rétroviseur avant de réaccélérer. Dix kilomètres plus loin, nous nous arrêtons pour s’assurer que le pare-choque avant du taxi n’est pas été endommagé.
Expérience quelque peu effrayante pour ma première heure dans le pays… mais c’est ça l’Afrique.

Nous croisons aussi un jeune arrêté par les autorités. L’homme appréhendé n’étant vêtu que d’un short et les policiers n’ayant pas de menottes, ils se tiennent de chaque côté chacun la main agrippée à son short.
Nous arrivons à 1 heure du matin à NRE, la base de raft principale de Bujagali et, là non plus, les activités n’ont pas cessé : tous les touristes, kayakistes et gens de passage font « encore » la fête.
« Encore », oui ! Car si cette heure n’est que moyennement tardive en France, elle l’est bien plus ici, la nuit « tombant » vers 19h. L’expression prend alors du sens sachant qu’il suffit de 30 minutes pour passer du plein jour à la nuit noire. Je me couche rapidement, les 20h de trajet m’ayant épuisé.
Le lendemain, j’enfile ma première Chapati (crêpe épaisse à la farine de blé) et je me rends directement à Hairy Lemon, une petite île où je vais séjourner trois mois.
Cet endroit est le paradis des kayakistes car « Nile Special », LA VAGUE la plus connue du Nil Blanc, se trouve à 500 mètres. Dès mon arrivée, une grosse session s’impose avec un niveau d’eau nettement plus élevé que l’été dernier. Ce spot est toujours aussi parfait et envoi les kayakistes toujours de plus en plus haut.
Après quelques sessions aériennes en compagnies du EasyMix, j’ai commencé à préparer la caméra embarquée, les textes de notre prochain film et… bien sur… mon travail ! Et oui, je ne suis pas là pour pagayer ;)

Bientôt plus de news sur le blog ou sur notre DVD « le Nil Blanc »
A+

Léo C.

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